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MISSION

HARMONISATION

Coordonner les besoins métiers et organiser les flux d'information pour établir une base de travail commune et partagée.

Pourquoi l'harmonisation
est cruciale

Dans tout projet de construction ou réhabilitation, plusieurs acteurs différents interviennent simultanément : architectes, bureaux d'études techniques, économistes, AMO spécialisés, contrôleurs... Chacun produit de l'information dans des formats et selon des méthodes qui lui sont propres.

Sans cadre commun établi dès le départ, cette diversité génère systématiquement : des échanges désorganisés, des informations perdues ou dupliquées, des versions contradictoires, des délais rallongés, et des coûts cachés de coordination.

SYMPTÔME 1
Échanges chaotiques
Files d'emails interminables, documents dispersés sur plusieurs plateformes, incertitude sur la version à jour.
SYMPTÔME 2
Incompréhensions métiers
Chaque discipline utilise ses propres codes et sa terminologie. Les ambiguïtés créent des erreurs d'interprétation.
SYMPTÔME 3
Perte d'information
Des données essentielles disparaissent entre les phases ou lors des passations entre équipes.
→ CONSÉQUENCE DIRECTE
Les maîtrises d'ouvrage perdent la visibilité sur l'avancement réel. Les équipes de conception passent plus de temps à gérer la coordination qu'à concevoir. Les coûts et délais dérivent.

Il est important de structurer les échanges d'information dès le démarrage du projet. Plutôt que d'imposer des outils ou des méthodes standardisées, il faut établir un cadre d'interopérabilité entre les pratiques existantes de chaque acteur. Cette approche repose sur quatre principes complémentaires qui garantissent la fluidité des flux métiers tout au long du projet.

Une méthode concrète
en 4 principes

PRINCIPE 1

Identifier les cas d'usage et les flux d'information

L'harmonisation commence par l'identification des cas d'usage du projet : quelles informations sont nécessaires, qui les produit, qui les exploite, à quel moment, et dans quel objectif métier. Cette cartographie révèle les dépendances entre acteurs et les flux critiques.

Exemple : Le cas d'usage 'Conformité acoustique réglementaire' identifie qui produit les géométries (architecte), qui calcule (BET acoustique), qui valide (contrôleur), dans quels formats, et à quel moment pour permettre les ajustements de conception.
PRINCIPE 2

Traduire entre les langages métiers

Analyser les nomenclatures existantes. Écouter comment chaque acteur travaille naturellement et établir les correspondances entre leurs méthodes. Le but est de traduire les languages entre métiers.

Exemple : L'architecte continue d'utiliser ses codes habituels, le BET structure garde sa logique d'altimétrie, l'économiste maintient sa nomenclature de lots. La table de correspondance permet à chacun de comprendre les données des autres sans changer sa méthode de travail."

PRINCIPE 3

Clarifier les flux d'information

Établir une convention d'échanges de données : qui produit quelle information, pour qui, dans quel format, à quel moment. Cette convention documente les flux existants sans imposer de méthodes de travail.

Exemple : Le BET structure produit ses plans de coffrage selon sa méthode habituelle. La convention précise que ces plans seront également exportés en IFC ou DWG pour l'architecte et en PDF annoté ou Excel pour l'économiste. Chacun reçoit l'information dans le format qu'il peut exploiter.

PRINCIPE 4

Adapter aux cas d'usage du projet

La convention d'échanges s'établit à partir des cas d'usage identifiés : besoins spécifiques de la maîtrise d'ouvrage, contraintes techniques du projet, organisation des bureaux d'études, formats d'information exploitables par chacun. Chaque convention répond au contexte particulier du projet.

Exemple : Les cas d'usage d'une réhabilitation patrimoniale (relevés existants, contraintes techniques) diffèrent de ceux d'un équipement neuf (coordination multi-lots, suivi des équipements). La convention documente les flux d'information pertinents pour chaque situation.

→ RÉSULTAT OPÉRATIONNEL
La convention d'échanges clarifie les flux d'information entre tous les acteurs. Chacun comprend quelles données il doit transmettre, dans quels formats exploitables, selon quel planning. Les échanges gagnent en fluidité et en traçabilité. La coordination devient anticipée plutôt que corrective.

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